Traitement par injection intravitréenne (IVT)
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Qu’est ce qu’une injection intravitréenne ?
Une injection intravitréenne ou IVT est le moyen d’administrer un médicament au contact de la rétine malade. Il s’agit d’une injection réalisée au moyen d’une aiguille de très faible diamètre (0,2 mm) dans le blanc de l’oeil. Le produit injecté est prescrit par le médecin ophtalmologue spécialiste de la rétine.
Il peut s’agir d’un anti-VEGF (anticorps dirigé contre un facteur de croissance des vaisseaux anormaux) :
- Lucentis (Ranibizumab)
- Eylea (Aflibercept)
- Vabysmo (Faricimab)
- Beovu (Brolucizumab)
- Trois médicaments biosimilaires du Ranibizumab sont également remboursés : Ranivisio, Ximluci, Byooiz
Votre ophtalmologue peut aussi préconiser l’injection d’un médicament corticoïde :
- Ozurdex (implant de Dexaméthasone)
- Iluvien (Fluocinolone)
Qui peut être concerné par les IVT ?
Les indications principales des IVT sont :
- DMLA exsudative ou humide
- Oedème maculaire diabétique
- Oedème maculaire consécutif à une occlusion veineuse rétinienne
- Néovaisseau choroïdien associé à la myopie forte
- Néovaisseau choroïdien associé à une inflammation intraoculaire
Cette liste n’est pas exhaustive car de nombreuses pathologies maculaires peuvent se compliquer de néovaisseaux.
Comment le COMR intervient-il sur cette spécialité ?
Au Centre Ophtalmologique Maison Rouge, les IVT se pratiquent à l’annexe du cabinet, à quelques mètres plus loin dans la rue de l’Eglise (au numéro 2) à Strasbourg.
Les conditions d’asepsie sont conformes aux recommandations et permettent de pratiquer ces injections en limitant drastiquement le risque d’infection intraoculaire (endophtalmie).
Un parcours de soin optimisé
- Après la suspicion d’une maladie rétinienne nécessitant des IVT, votre ophtalmologue aura mis en évidence ces néovaisseaux au moyen d’une angiographie rétinienne ou d’un OCT-angiographie.
- Le suivi s’effectue ensuite généralement au sein du protocole treat and extend consistant à réaliser des injections systématiques progressivement espacées.
- Parfois, un autre protocole de surveillance est proposé, c’est-à-dire l’injection uniquement lorsque la maladie maculaire est active, c’est le protocole PRN (Pro Re Nata).
- Le choix du protocole est discuté entre le médecin et le patient.
Notre équipe de médecins est là pour vous
Questions fréquentes sur l’injection intravitréenne
L’injection intravitréenne en elle-même est un geste très bref et le plus souvent indolore. L’anesthésie locale est très efficace. Cependant la désinfection des paupières et de la conjonctive peut entraîner une irritation oculaire transitoire dans les heures qui suivent l’injection.
Oui, il s’agit d’une bulle d’air tout à fait normale qui doit disparaître dans les heures qui suivent l’injection
Il s’agit d’une anesthésie locale par gouttes, la sensibilité de l’œil est vérifiée avant de réaliser l’injection.
L’aiguille peut léser un petit vaisseau conjonctival à l’origine d’une hémorragie sous la conjonctive, sans gravité. Cette dernière va disparaître dans une dizaine de jours.
Oui, l’instillation de Bétadine pour la désinfection de l’œil provoque souvent une irritation voire une douleur passagères. N’hésitez pas à utiliser les larmes artificielles prescrites afin d’atténuer la gêne.